Selon l’agence al-Markazia, l’assemblée générale des banques ne s’est pas réunie vendredi soir comme cela était initialement prévu pour décider du sort de la grève ouverte relancée mardi dernier. Les sources de l’association des banques (ABL) soulignent dans ce cadre qu’  "aucune démarche concrète n’a été réalisée de la part de la justice et la décision de maintenir la grève ne peut par voie de conséquence être réévaluée".

Les sources proches de l’ABL relèvent dans ce cadre que "le but de la grève est clair, en l’occurrence appeler la justice à ne pas pratiquer la politique de ‘deux poids, deux mesures’ et à exécuter ses décisions selon des critères uniques, ce qui n’est toujours pas le cas aujourd’hui".

Et ces sources d’ajouter que "les banques n’ont épargné aucune voie judiciaire dans leur quête d’homogénéisation des standards juridiques, mais en vain, surtout que certaines décisions de justice vindicatives ont augmenté en gravité, arrivant jusqu’à ordonner la saisie des actifs des banques ou encore à imposer à celles-ci le remboursement de dépôts en dollars frais, alors même que les prêts sont remboursés en livres libanaises et au taux officiel".

Ces sources ont toutefois salué les efforts du président du Conseil des ministres sortant Najib Mikati et attendent son retour au Liban. Quant aux opérations bancaires basiques, elles peuvent toujours s’effectuer à travers les distributeurs automatiques, et en interne pour certaines opérations urgentes.