Pour la sixième année consécutive, la Finlande a décroché lundi la place du pays le plus heureux au monde dans un indice annuel parrainé par l'ONU et dans lequel le Liban trône à l’avant-dernière place, juste avant l’Afghanistan.
Le Rapport mondial sur le bonheur est une mesure du bonheur publiée par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies chaque année depuis 2012.
Le rapport prend en compte six facteurs clés: le soutien social, le revenu, la santé, la liberté de prendre des décisions engageant son avenir, la générosité et l'absence de corruption. Il attribue un score de satisfaction basé sur une moyenne de données sur une période de trois ans.
Sur les six critères, c’est sans doute grâce à la liberté de prendre des décisions engageant leur avenir que les Libanais ont réussi à éviter la dernière place. Nombreux sont, en effet, ceux qui ont choisi de quitter le pays et de construire leur vie ailleurs, pour fuir l’enfer dans lequel les politiques de la classe dirigeante les ont plongés.
Sur les 137 pays cités dans le rapport qui couvre la période s’étendant de 2020 et 2022, le Liban figure donc à la 136e place. Les cinq premières sont occupées par la Finlande, le Danemark, l'Islande, Israël et les Pays-Bas.
Le Rapport sur le bonheur dans le monde, publié pour la première fois en 2012, est basé sur l'évaluation que les gens font de leur bonheur, ainsi que sur des données économiques et sociales. Cette année, l'Europe du Nord a de nouveau dominé dans les premières places – avec le Danemark classé deuxième derrière la Finlande et suivi de l'Islande. La quatrième position a été décrochée par Israël, en hausse de cinq places par rapport à l'année dernière.
L'Afghanistan, marqué par des décennies de guerre, qui occupe la dernière place sur l'indice annuel depuis 2020, a connu une aggravation de sa crise humanitaire depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, à la suite du retrait des forces américaines qui étaient postées dans ce pays.
En Ukraine, malgré «l'ampleur des souffrances et des dommages» après l'invasion russe de 2022, il y a «un sentiment d'objectif commun, de bonté et de confiance dans les dirigeants ukrainiens beaucoup plus fort» qu'au lendemain de l'annexion de la Crimée en 2014 par la Russie, a déclaré le professeur Jan-Emmanuel De Neve, l'un des rédacteurs du rapport, cité dans un communiqué.
En 2022, «la bonté a fortement augmenté en Ukraine, mais a chuté en Russie», a-t-il constaté, faisant référence à des actes comme aider un inconnu ou faire un don.
Alors que les mêmes pays arrivent largement en tête de liste année après année, les auteurs du rapport ont constaté que les pays baltes progressent rapidement vers les niveaux de l'Europe occidentale.
Unique nouveau venu parmi les vingt pays figurant sur la liste des plus heureux, la Lituanie est passée au 20e rang, laissant la France au 21e, tandis que le classement de l'Estonie est passé de 66e, en 2017, à 31e en 2023.
Malgré les crises ukrainienne et du Covid, «diverses formes de gentillesse quotidienne, comme aider un étranger, faire un don à une association caritative et faire du bénévolat, sont au-dessus des niveaux pré-pandémiques» dans le monde pour la deuxième année consécutive, a déclaré la professeure Lara Aknin, une autre autrice du rapport.
Le Rapport mondial sur le bonheur est une mesure du bonheur publiée par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies chaque année depuis 2012.
Le rapport prend en compte six facteurs clés: le soutien social, le revenu, la santé, la liberté de prendre des décisions engageant son avenir, la générosité et l'absence de corruption. Il attribue un score de satisfaction basé sur une moyenne de données sur une période de trois ans.
Sur les six critères, c’est sans doute grâce à la liberté de prendre des décisions engageant leur avenir que les Libanais ont réussi à éviter la dernière place. Nombreux sont, en effet, ceux qui ont choisi de quitter le pays et de construire leur vie ailleurs, pour fuir l’enfer dans lequel les politiques de la classe dirigeante les ont plongés.
Sur les 137 pays cités dans le rapport qui couvre la période s’étendant de 2020 et 2022, le Liban figure donc à la 136e place. Les cinq premières sont occupées par la Finlande, le Danemark, l'Islande, Israël et les Pays-Bas.
Le Rapport sur le bonheur dans le monde, publié pour la première fois en 2012, est basé sur l'évaluation que les gens font de leur bonheur, ainsi que sur des données économiques et sociales. Cette année, l'Europe du Nord a de nouveau dominé dans les premières places – avec le Danemark classé deuxième derrière la Finlande et suivi de l'Islande. La quatrième position a été décrochée par Israël, en hausse de cinq places par rapport à l'année dernière.
L'Afghanistan, marqué par des décennies de guerre, qui occupe la dernière place sur l'indice annuel depuis 2020, a connu une aggravation de sa crise humanitaire depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, à la suite du retrait des forces américaines qui étaient postées dans ce pays.
En Ukraine, malgré «l'ampleur des souffrances et des dommages» après l'invasion russe de 2022, il y a «un sentiment d'objectif commun, de bonté et de confiance dans les dirigeants ukrainiens beaucoup plus fort» qu'au lendemain de l'annexion de la Crimée en 2014 par la Russie, a déclaré le professeur Jan-Emmanuel De Neve, l'un des rédacteurs du rapport, cité dans un communiqué.
En 2022, «la bonté a fortement augmenté en Ukraine, mais a chuté en Russie», a-t-il constaté, faisant référence à des actes comme aider un inconnu ou faire un don.
Alors que les mêmes pays arrivent largement en tête de liste année après année, les auteurs du rapport ont constaté que les pays baltes progressent rapidement vers les niveaux de l'Europe occidentale.
Unique nouveau venu parmi les vingt pays figurant sur la liste des plus heureux, la Lituanie est passée au 20e rang, laissant la France au 21e, tandis que le classement de l'Estonie est passé de 66e, en 2017, à 31e en 2023.
Malgré les crises ukrainienne et du Covid, «diverses formes de gentillesse quotidienne, comme aider un étranger, faire un don à une association caritative et faire du bénévolat, sont au-dessus des niveaux pré-pandémiques» dans le monde pour la deuxième année consécutive, a déclaré la professeure Lara Aknin, une autre autrice du rapport.
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