Le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, a fait état de mesures envisagées dans le périmètre de l’aéroport pour " réprimer " les tirs en l’air et préserver la sécurité de l’aviation civile, au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée au terme d’une réunion du Conseil central de sécurité qu’il a présidée.

" Nous allons prendre toutes les mesures qui s’imposent. Les forces de sécurité vont intensifier leurs efforts pour réprimer ce phénomène, à travers notamment les renseignements. Des contacts seront également établis avec les municipalités pour qu’elles prennent les mesures qui s’imposent contre les éleveurs de pigeons dans le périmètre de l’aéroport ", a déclaré M. Maoulaoui, avant d’ajouter : " Le dossier de l’aéroport de Beyrouth est très important pour nous ".

Il a mis l’accent sur les efforts menés pour préserver la sécurité dans le pays, en dépit de la crise et plaidé pour l’élection d’un nouveau chef de l’Etat. " La sécurité du pays est une responsabilité partagée, entre les forces de sécurité et l’armée d’une part et les citoyens, d’autre part. Nous traversons une phase délicate. Aussi, tout dérapage ou cinquième colonne pourraient avoir des répercussions fâcheuses ", a-t-il dit, en insistant sur le fait que la seule solution à un retour à la normale, passe par l’élection d’un chef de l’Etat et la recomposition du pouvoir exécutif ".

M. Maoulaoui a par ailleurs annoncé une révision de la garde détachée " illégalement " auprès de certaines personnalités, conformément au mémorandum en ce sens, publié par le Premier ministre sortant, Najib Mikati.

Cette question a été examinée durant la réunion du Conseil central de sécurité à la lumière des instructions données par M. Mikati.