Dans une interview accordée à l’agence locale d’information " Al Markaziya ", l’ancien secrétaire général du Hezbollah Sobhi Toufaily a souligné que " celui qui observe la ligne de conduite du Hezbollah en déduit que la paralysie et le démantèlement des institutions constituent une politique que prône le parti depuis longtemps ". " Paralyser le cabinet et empêcher l’État de fonctionner font partie de cette politique destructrice ", a-t-il affirmé.

Cheikh Toufaily a d’autre part relevé que " l’équipe du président Michel Aoun pensait qu’elle pourrait utiliser le parti de Dieu (à son propre profit), mais elle s’est rendue compte tardivement qu’elle n’était qu’un outil au service du projet de destruction du pays ".
" Le pays est détruit, l’État est perdu et le peuple est affamé sous l’autorité du tandem corrompu : le Hezbollah et le Courant patriotique libre ", a souligné l’ancien chef du parti chiite.
En réponse à une question sur la raison pour laquelle le Hezbollah s’obstine à vouloir obtenir la mise à l’écart du juge d’instruction chargé d’enquêter sur le crime du 4 août 2020 Tarek Bitar, cheikh Toufeyli a répondu : " Premièrement, si l’enquête se poursuit, elle peut révéler les erreurs de la ligne djihadiste de la résistance. Deuxièmement, le combat contre le juge est devenu une partie de la bataille de la " moumanaa " pour le démantèlement de l’État ".

Enfin, Cheikh Toufaily n’a pas caché sa crainte que les élections législatives n’aient pas lieu et que les parlementaires actuels prorogent leur mandant, du fait que la majorité des blocs trouve intérêt dans la prorogation.

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