La page de la construction du Terminal 2 à l’Aéroport international de Beyrouth est définitivement tourné.

Le Premier ministre sortant Najib Mikati a reçu mercredi une délégation de la Cour des comptes qui lui a remis son avis consultatif au sujet de la signature d’un contrat de gré à gré pour la construction d’un nouveau terminal à l’AIB. Selon les juges de la Cour des comptes, le contrat est nul et non avenu et ne peut être légitimé en se basant sur d’autres contrats réalisés auparavant. La Cour a également recommandé, à la fin de son avis consultatif, la nécessité de clarifier les textes législatifs et de mettre en place un système juridique intégré concernant les principes d’investissement et d’occupation des aéroports.

Le ministre des Travaux public Ali Hamiyé et le Premier ministre sortant, Najib Mikati, ont été sous le feu des critiques depuis l’annonce, le 20 mars dernier, à partir du Grand Sérail, du projet de construction, sur base d’un contrat de gré à gré, d’un nouveau terminal (T2) pour les voyageurs à AIB. Plusieurs députés avaient critiqué  " une violation flagrante des lois " .