L’uléma Ali Fadlallah a pressé les forces politiques d’" accomplir leur devoir dans les plus brefs délais et d’élire un président de la République jouissant de la confiance de tous les libanais et capable de construire un État fort sans corruption et gaspillage ".

Lors d’un prêche prononcé à l’occasion de la fête du Fitr, à la mosquée al Imamein al Hassanein à Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, il a décrié ceux qui font le pari sur l’étranger et qui attendent le mot de passe d’autres pays. " L’étranger a clairement annoncé qu’il revient aux Libanais de faire le choix de leur propre président " a poursuivi l’uléma.

Cheikh Fadlallah a critiqué le Parlement qui " s’est réuni pour prolonger le mandat des conseils municipaux alors qu’il ne peut pas se réunir pour combler un vide (présidentiel) qui aiderait les libanais à améliorer leur sort ". Et de poursuivre : " nous espérons que le rapprochement irano-syro-saoudien permettra de désamorcer toutes les situations tendues dans le monde arabe ".

Cheikh Fadlallah avait commencé son prêche en mettant l’accent sur la générosité et l’entraide des Libanais, plus particulièrement pendant le mois du jeûne. Il a mis l’accent sur l’esprit de solidarité des individus et des associations aidant les plus démunis pendant le Ramadan.

L’uléma a terminé en espérant que la fête soit une occasion pour réunir tous les Libanais. " Malgré le fait que les divergences doctrinales aient conduit au dédoublement du jour de la fête, il reste que ces divergences ne doivent pas être l’occasion de conflit " a-t-il conclu.