Le métropolite Elias Audi a dénoncé la " vacance présidentielle mortelle qui persiste depuis des mois ", dans son homélie, dimanche, en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, au centre-ville de Beyrouth. Il a déploré le fait " qu’aucun dirigeant ne montre une volonté d’aller en avant, ou d’effectuer une concession quelconque en vue d’un éventuel déblocage " de la présidentielle.

Mgr Audi s’est désolé de voir " mourir l’amour de la patrie dans le cœur de ceux à qui la responsabilité de s’occuper du peuple a été confiée. " Il a ainsi stigmatisé " l’inertie de ceux qui ont fait obstruction à la vérité (dans l’affaire de l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020), paralysé le travail des institutions, ignoré le respect des échéances et sapé la démocratie ".

Et d’insister : " Ils empêchent toujours les Libanais de connaître la vérité sur l’explosion du port, la situation financière de l’État, l’effondrement économique auquel ils les ont menés en l’absence de réformes et le sort de leurs dépôts " bancaires.