L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari a été reçu mercredi par le chef des Forces libanaises Samir Geagea à Meerab. Après leur entretien, M. Boukhari a appelé les blocs parlementaires à assumer leurs responsabilités et à la concertation rapide autour de l’échéance présidentielle.

L’ambassadeur a rencontré dans l’après-midi le président de la Chambre, Nabih Berry à Ain el-Tineh. À l’issue de la réunion, M. Boukhari a déclaré que  " la vacance présidentielle menace la stabilité et l’unité du peuple libanais " . Il a ajouté :  " La position saoudienne insiste sur la nécessité d’élire un président capable de réaliser les aspirations du peuple libanais " .

Plus tôt dans la journée, l’ambassadeur saoudien s’était rendu à Dar el-Fatwa pour un entretien avec le mufti de la République Abdel Latif Deriane. Selon un tweet publié par le diplomate saoudien à l’issue de la réunion, les deux hommes ont " passé en revue les derniers développements au Liban, notamment le dossier de l’élection présidentielle et l’importance de sa tenue, ainsi qu’un certain nombre de questions d’intérêt commun " .

De son côté le mufti Deriane a noté que l’élection d’un président et la stabilité du Liban relèvent de la responsabilité des Libanais d’abord, ensuite de celle des pays frères et amis. Il a aussi mis l’accent sur l’attachement des Libanais à coopérer fraternellement avec l’Arabie.

Ces entretiens interviennent dans le cadre d’une tournée de M. Boukhari auprès des responsables libanais, portant essentiellement sur la présidentielle. La première magistrature est vacante depuis la fin du mandat de l’ex-président Michel Aoun, fin octobre dernier.