Elias Hankache, membre du bloc parlementaire du parti Kataëb, a critiqué samedi la signature d’un accord entre les régimes syrien et iranien prévoyant l’accueil de 50.000 touristes iraniens en Syrie par an.

Dans un tweet, il a interpellé la communauté internationale et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHRC) en mettant la lumière sur la contradiction de l’ouverture du pays aux touristes tout en refusant le retour de ses propres citoyens. " Peut-on signer des accords touristiques si le pays n’est pas sûr pour le retour de ses ressortissants ? " s’est interrogé le député. Il a implicitement demandé que l’aide des organisations internationales aux réfugiés soit conditionnée à leur retour dans leur pays.  Et d’ajouter: " Quelles sont les raisons de leur maintien au Liban exclusivement ? "

Ce tweet intervient dans un contexte d’exaspération populaire et politique au Liban sur la présence massive de réfugiés syriens sur le territoire libanais. Ces dernières semaines, les responsables libanais ont entrepris une série de mesures afin d’organiser la présence syrienne au Liban et de rapatrier les réfugiés désirant retourner en Syrie.