Le métropolite de Beyrouth, Élias Audi, a estimé que  le Liban est aujourd’hui "comparable à la femme samaritaine et son péché". "Ses nombreux maris, c’est-à-dire les liens de la plupart de nos dirigeants et responsables avec des intérêts étrangers, l’ont mené au fond de l’abîme où il se trouve aujourd’hui. Si nos responsables revenaient à la Bible et lisaient ce qui est écrit sur le Liban, ils connaîtraient sa valeur et leur allégeance lui serait uniquement dédiée, car Dieu l’a choisi, et de ses cèdres a été construit Son temple", a-t-il déploré.

Dans son homélie dominicale, Mgr. Audi a rappelé que "les pays avoisinants aspiraient autrefois au Liban, certains l’aimaient, d’autres cherchaient à lui ressembler, et d’autres encore l’enviaient", déplorant que ces États ont évincé le pays des Cèdres et cherchent une solution à sa crise, à cause de la négligence de ses fils, de leurs désaccords et de leurs divisions. "Ils prônent des principes et valeurs sans les mettre en pratique. Ils lancent des positions et des slogans basés sur des principes et des valeurs, mais ce sont leurs actions qui dévoilent leurs vraies intentions", s’est-il indigné.

S’adressant à la classe dirigeante, le prélat a réitéré l’appel à l’élection d’un président. "Quelle est cette impossibilité d’élire une personnalité pour diriger l’État? Le pays est-il dépourvu d’hommes dont le cœur bat pour le Liban? N’est-il pas du devoir de tous les responsables de revenir vers le Seigneur et de demander l’aide de l’Esprit saint, qui, comme il a aidé les apôtres à élire un successeur à Judas, inspirera ceux qui le cherchent et les guidera sur le chemin de leur salut?"

 

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