Ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans des professions qui n’ont aucun lien avec leur diplôme, en raison notamment du manque d’opportunités. Certains jeunes diplômés désabusés sont contraints de " réajuster " leurs rêves pour éviter d’être au chômage, quitte à rester au Liban et à s’adapter à une situation accablante. D’autres ont les yeux tournés vers l’extérieur, notamment les pays du Golfe où ils voient leur avenir plus sûr.

Selon Rabih Haber, directeur de Statistics Lebanon Ltd, le chômage au Liban est loin d’être aussi problématique que ce qu’il n’y paraît. Bien que le taux général du chômage soit de 29,6% selon les dernières statistiques de l’Organisation Internationale du Travail OIT, M. Haber estime qu’ "il ne peut être considéré comme élevé par rapport à un pays qui traverse une crise économique, subit un effondrement de sa monnaie et un recrutement inexistant dans le secteur public dû à son effondrement. "

Par ailleurs, M. Haber suggère entre autres " une réorientation des jeunes vers des professions plus scientifiques et techniques  " car plus prisées sur le marché mondial. Reste à savoir si l’État libanais s’engagera réellement dans cette voie.

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