Un ressortissant saoudien a été enlevé samedi soir sur la route de l’aéroport et les forces de l’ordre sont à la recherche de ses ravisseurs. "Depuis hier (dimanche), nous suivons de près, en collaboration avec le service des renseignements des Forces de sécurité intérieure, l’affaire du rapt d’un ressortissant saoudien, a écrit à cet égard le ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui sur son compte Twitter. Nous échangeons sur les moindres détails avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari", a-t-il ajouté, affirmant œuvrer "pour libérer tout citoyen exposé à un quelconque danger au Liban". "Ce qui se passe nuit aux relations du Liban avec ses frères arabes. Les ravisseurs seront sévèrement sanctionnés", a encore affirmé M. Maoulaoui.
Selon des informations publiées dans différents médias, le ressortissant saoudien, identifié par ses initiales M.M., serait un employé de la compagnie aérienne saoudienne. Il se dirigeait vers son domicile situé à Aramoun, lorsqu’il a été enlevé. Il était à bord de sa voiture de type Grand Cherokee immatriculée au Liban. Il a été aperçu pour la dernière fois près du centre-ville de Beyrouth dans la nuit de samedi à dimanche.
Toujours selon les informations relayées par plusieurs médias, les ravisseurs auraient contacté sa famille à partir de son propre téléphone portable, réclamant une rançon de 400.000 dollars.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision al-Hadath, M. Maoulaoui a souligné que le ressortissant saoudien "allait bien" et que "son téléphone portable a été localisé dans différentes régions de Beyrouth". Il a démenti les informations ayant été partagées sur les réseaux sociaux selon lesquelles il a été transporté dans la Békaa ou dans la banlieue-sud de Beyrouth. Le ministre a aussi précisé que les services de renseignements des forces de l’ordre ont fait quelques progrès pour déterminer le lieu de détention du ressortissant saoudien.
En soirée, l’ambassade d’Arabie saoudite à Beyrouth a demandé à ses employés de ne pas sortir de chez eux.
