Le président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américain, Michael McCaul, et le député, Gregory W. Meeks, ont envoyé mardi une lettre au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, soulignant le besoin urgent d’agir pour résoudre la crise politique et économique croissante du Liban, y compris par l’imposition de sanctions ciblées à l’encontre de la classe politique libanaise.

" Face à l’instabilité croissante, la classe politique libanaise doit de toute urgence surmonter ses divergences et s’engager à défendre les intérêts du peuple libanais ", ont écrit les législateurs. " Le Parlement doit surmonter des mois d’intransigeance pour élire d’urgence un nouveau président qui soit à l’abri de la corruption et de toute influence extérieure.

Le lendemain, la secrétaire d’État adjointe américaine aux affaires du Proche-Orient, Barbara Leaf, et son prédécesseur, David Schenker, ont affirmé que les États-Unis travaillaient avec les Européens " pour exhorter le Parlement libanais à remplir son devoir en élisant un président pour le pays ", considérant que " la possibilité d’un effondrement de l’État au Liban persiste ".

En effet, l’administration Biden envisage la possibilité d’imposer des sanctions aux responsables libanais en raison de l’absence d’élection d’un président.