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Selon des informations concordantes, les Cinq de la réunion de Paris, à savoir la France, les États-Unis, l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Égypte ont fait part aux parties concernées qu’il est crucial que la séance de mercredi aboutisse à l’élection d’un président de la République. À défaut, rien ne sera plus comme avant.

Dans ce contexte, les États-Unis, l’Arabie saoudite, le Qatar et l’Égypte ont exprimé leur soutien à l’accession de Jihad Azour à la présidence. Les Français, bien qu’ils n’y voient pas d’inconvénient, ont décidé de ne pas dévoiler leur position à leurs interlocuteurs, notamment au Hezbollah. Ainsi, ils ont préféré maintenir leurs options ouvertes en cas d’échec de la séance de mercredi, afin de parvenir à un règlement.

De leur côté, les responsables saoudiens impliqués dans le dossier libanais ont vivement loué les compétences de Jihad Azour et son réseau relationnel. Selon eux, son accession à la présidence favorisera un regain d’intérêt arabe et international pour le Liban, contribuant ainsi de manière significative au rétablissement du pays. Les responsables susmentionnés estiment cependant que les autres candidats ne possèdent pas les qualités requises pour relever ce défi. Néanmoins, ils laissent aux députés libanais la liberté de choisir le président et de décider des voies qu’ils estiment être les plus bénéfiques pour l’avenir du pays.

Selon les sources précitées, en cas d’échec de la séance de mercredi, il serait impératif de parvenir à un accord. Cet accord nécessiterait que l’axe obstructionniste renonce à son candidat, Sleiman Frangié, avant le début des négociations menant à ce règlement. Il est évident que s’accrocher à leur candidat traduit une réticence à trouver une issue pour sortir le Liban de sa crise actuelle.

Selon les informations recueillies, l’axe obstructionniste a été clairement informé par le président du Parlement, Nabih Berri, que toute tentative de contrôler la présidence en recourant aux menaces et à l’intimidation ne sera en aucun cas tolérée. La région, qui s’oriente vers une solution globale à travers les accords conclus entre les pays en conflit, n’attend pas moins qu’une entente entre Libanais qui préserverait les équilibres entre les forces politiques et rétablirait une politique étrangère, libanaise, ouverte et neutre. Partant, un président pro-Hezbollah ne pourra assurément pas mettre en œuvre une telle politique.

 

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