Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a critiqué mardi, sans le nommer, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad, qui avait lancé un appel à un dialogue autour de la présidentielle, tout en insistant sur la candidature de Sleiman Frangié. "Quel est l’intérêt d’un dialogue dont l’issue est connue?" a ainsi lancé M. Geagea, lors d’une rencontre, à Meerab, organisée par le département des écoles du parti.

"Les oreilles des Libanais ont été bassinés par les appels au dialogue, a poursuivi M. Geagea. Cela, alors que tout le monde sait que ceux qui lancent ces invitations ne sont pas aptes au dialogue. La preuve, c’est leur détermination à rester dans une situation d’illégalité, malgré les appels répétés, lancés par une majorité des Libanais qui insistent sur la nécessité de trouver une solution à cette situation. Mais en vain."

Samir Geagea a rappelé que "les dizaines de conférences de dialogue, organisées au cours des quinze dernières années, n’ont abouti à rien". "Les derniers exploits des parties appelant au dialogue a été la conférence de Baabda, en 2012, qui a abouti à la Déclaration de Baabda (qui appelle notamment à la distanciation du Liban par rapport aux conflits régionaux, NDLR), a-t-il souligné. Le tandem Amal-Hezbollah avait alors souligné que ce document était caduc."

"Après huit mois de vacance présidentielle, comment cette partie appelle-t-elle à un dialogue en vue d’aboutir à un candidat consensuel, alors qu’elle ne cesse de répéter que son seul candidat est l’ancien ministre Sleiman Frangié, a encore martelé M. Geagea. De ce fait, à quoi servirait un dialogue dont l’issue est connue à l’avance?"

Et de conclure, en soulignant la nécessité d’organiser des séances parlementaires successives pour élire un président.

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