Le porte-parole du département d’État américain a révélé à la chaîne locale LBCI, que les États-Unis sont " préoccupés par les violations de la Ligne bleue et leur impact sur la stabilité et la sécurité au Liban et en Israël ". Il a, dans ce sens, appelé les " parties concernées à s’abstenir de toute action provocatrice qui mette en danger la situation sécuritaire ". Et, d’exhorter le Liban à " recourir à la FINUL pour résoudre le problème de telles violations, d’où la nécessité de garantir à la FINUL la liberté de déplacement et l’accès aux principales zones d’intérêt le long de la Ligne bleue pour prévenir toute escalade ".
Une déclaration que l’on comprend à la lumière des tensions qui s’exacerbent au Liban-Sud, où l’annexion de la localité de Ghajar est contestée par Israël qui a construit une clôture au nord de la bourgade. De leur côté, les autorités libanaises considèrent cet empiètement comme une violation de la résolution 1701 et réclament " le retrait immédiat et inconditionnel de tous les territoires libanais occupés ", comme précisé dans un communiqué publié mardi par le ministère des Affaires étrangères.
À la question de savoir si la visite d’Amos Hochstein en Israël a porté, entre autres, sur le dossier libanais, le porte-parole américain a répondu : " Nous ne révélons pas d’informations sur les pourparlers diplomatiques privés américains, qu’ils aient lieu ou non ".
On rappelle que l’émissaire américain Amos Hochstein, parrain de l’accord frontalier maritime entre le Liban et l’Etat hébreu (octobre 2022), est arrivé mardi en Israël afin de discuter avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d’une série de dossiers, dont la normalisation entre Riyadh et Tel-Aviv ainsi que les récentes tensions à la frontière libano-israélienne, selon divers médias israéliens.
Mercredi, des tirs israéliens ont blessé mercredi trois membres du Hezbollah lors d’un incident à la frontière a indiqué une source de sécurité dans le sud du Liban.
Lire aussi : https://icibeyrouth.com/liban/242291
