Le métropolite Elias Audi a tiré à boulets rouges sur les zaïms libanais, affirmant qu’ils " ne veulent ni sauver le pays ni son peuple, et refusent de céder leurs places à ceux qui souhaitent travailler pour l’intérêt public ". Et d’ajouter : " Il est temps de réintroduire dans le comportement des hommes politiques libanais des concepts tels que le respect de la Constitution, l’application des lois, l’intégrité, la transparence, l’honnêteté, le devoir et la responsabilité, notions perdues, mais nécessaires à la régularité de la vie publique ".
Au cours de son homélie dimanche, en la cathédrale Saint-Georges des Grecs-orthodoxes, au centre-ville, Mgr Audi a fustigé les dirigeants libanais " qui n’œuvrent pas pour la mise en place des réformes structurelles pour sortir le pays de la crise à travers l’édification d’un État doté d’une seule armée, d’institutions et qui protège l’intérêt commun plutôt que les intérêts privés ". Et d’ajouter : " Ils se disputent et déplacent des montagnes pour nommer leurs proches à des postes vacants tandis que le véritable problème réside dans la vacance au niveau de la présidence et dans l’incapacité de former un gouvernement de pleins pouvoirs ".
