Dans le cadre de l’initiative «LiBeirut» de l’Unesco, l’organisation onusienne et l’Italie ont signé lundi un accord pour la restauration et la réhabilitation du patrimoine industriel de la gare emblématique de Mar Mikhael, Beyrouth, en mobilisant deux millions d’euros.
La gare, datant de 1894, avait été abandonnée pendant la guerre civile et touchée par l’explosion du port le 4 août 2020.
L’annonce a été faite lors d’une cérémonie de signature organisée par l’Unesco, l’ambassade d’Italie à Beyrouth et l’Agence italienne de développement et de coopération (AICS).
Ce projet fait partie d’une intervention globale financée par l’Italie pour préserver le patrimoine industriel de l’ancienne gare de Mar Mikhael et ouvrir l’espace au public.
La subvention italienne permettra à l’Unesco de préserver la fonction initiale du site, sa valeur culturelle et son authenticité tout en créant une plateforme de connexion sociale, culturelle et artistique. Ce projet se veut de devenir un espace ouvert aux artistes pour travailler et commercialiser leurs produits.
«La protection et la promotion du patrimoine culturel peuvent être un moteur du développement durable, tout en renforçant l’identité d’une nation», selon l’ambassadrice d’Italie au Liban, Nicoletta Bombardiere.
Quant à la directrice du bureau de l’Unesco à Beyrouth, Costanza Farina, «cette initiative témoigne de notre engagement commun à améliorer l’habitabilité de Beyrouth et à contribuer stratégiquement à sa renaissance. Ce projet favorisera la participation sociale et culturelle de tous».
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