La délégation libanaise permanente aux Nations unies à New York a souligné samedi que l’expression de "poursuite de la démarcation des frontières terrestres au Sud", employée par la représentante du Liban par intérim lors de la discussion générale du Conseil de sécurité des Nations Unies le 27 juillet dernier, "est une mauvaise expression, involontaire et ne fait pas état de document officiel qui sera classé dans les dossiers des Nations unies".

Dans un communiqué, la délégation a affirmé que son intention était "de montrer et de prouver le retrait israélien jusqu’aux frontières internationales reconnues par les Nations unies, ce qui veut dire en d’autres termes le retrait immédiat et sans conditions d’Israël de plusieurs régions libanaises toujours sous occupation".

La délégation a par ailleurs assuré que les frontières du Liban sont démarquées et reconnues sur le plan international selon l’accord de Paulet-Newcombe de 1923. Les cartes officielles de cette démarcation sont placées aux Nations unies.

La délégation a conclu son communiqué en réaffirmant l’unanimité libanaise quant au respect de la législation et des décisions internationales, dont celles exigeant la fin de l’occupation israélienne et les atteintes à la souveraineté libanaise.