Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a rencontré jeudi (heure américaine) la représentante des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield.

Selon un communiqué publié par le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU, Nate Evans, "l’ambassadrice Thomas-Greenfield a souligné le soutien des États-Unis à l’obtention d’un appui solide du Conseil de sécurité de l’ONU pour prolonger le mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) afin qu’elle puisse remplir ses fonctions".

"Dans ce contexte, elle a salué l’accent mis par le Liban sur la sécurité des soldats de la paix de l’ONU, notamment par le biais d’une coordination étroite entre les Forces armées libanaises et la Finul", ajoute le communiqué.

"Elle a également souligné que dans le cadre des discussions sur le renouvellement du mandat, nous devons aborder les activités de (l’ONG) Vert sans frontières, qui a été récemment sanctionnée par les États-Unis pour avoir fourni un soutien et une couverture aux opérations du Hezbollah au sud du Liban le long de la ligne bleue", précise encore communiqué.

Il convient de rappeler que le mandat de la Finul doit être renouvelé à la fin du mois d’août pour une durée d’un an et que le Conseil de sécurité doit adopter une résolution à cette fin. L’incertitude subisite quant à la clause relative à la liberté de mouvement des patrouilles de la Finul dans sa zone d’opérations. Les États-Unis sont favorables au maintien de la formule qui garantit aux soldats de la paix un libre accès aux lieux qu’ils souhaitent inspecter dans cette zone, tandis que le Liban insiste sur l’importance d’une coordination préalable avec l’armée pour mieux maintenir la stabilité dans la zone frontalière.