Le président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, Georges Adwan, a réclamé "une position nationale unifiée" vis-à-vis des déplacés syriens installés au Liban, dénonçant la division qui règne au sein du gouvernement sur ce dossier.

Dans un communiqué publié mardi, au terme d’une réunion de la commission consacrée à ce dossier, M. Adwan a même exigé une "confrontation avec la communauté internationale".  "L’absence de confrontation a permis à la communauté internationale de traiter le Liban de la sorte", a estimé M. Adwan, en allusion au fait que l’Occident reste sourd aux doléances du Liban au sujet de l’impact de la présence syrienne sur le pays et lui impose de les garder sur son sol.

Dans un communiqué, la commission a souligné la nécessité de l’établissement "d’une cellule de crise comprenant des représentants du Liban, de la Syrie, du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés et de l’Union européenne".

Elle a également indiqué que "les forces de sécurité se plaignent du laxisme au niveau judiciaire lorsqu’il s’agit de punir les passeurs de la frontière".

"Ce dossier dépasse les potentialités de l’État libanais, des forces de sécurité et des ministères, mais aussi celles de l’État syrien,"a souligné la commission, ajoutant toutefois: "Nous ne pouvons compter que sur les forces de sécurité et les ministères concernés pour atténuer cette crise".