Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil exécutif du Hezbollah, a tenu des propos virulents à l’encontre du camp souverainiste, affirmant que "les parties qui adoptent une attitude de défi et de confrontation" vis-à-vis de la présidentielle sont devenues "un fardeau pour le Liban".

"Il existe des initiatives externes, internationales et internes pour résoudre la crise présidentielle, mais aucune avancée n’a été enregistrée à ce niveau parce que les parties conflictuelles ont contribué à leur échec", a lancé le cheikh Kaouk, accusant le camp souverainiste de refuser toute solution, parce qu’il cherche "la confrontation" et "veut entraîner le pays vers la discorde".

Pour le cheikh Kaouk, dont le camp continue de bloquer la présidentielle, les Libanais doivent choisir entre deux voies: soit l’entente (selon les termes du Hezbollah, NDLR) pour sauver le pays, soit le rejet du dialogue et de l’entente, ce qui mène le pays vers la confrontation.

Se prononçant lors d’une cérémonie funéraire à Aïta el-Chaab, au Liban-Sud, le cheikh Kaouk a affirmé qu’il existe un veto étranger à l’entente au Liban, "ce qui est d’ailleurs clair dans la position américaine". Cela empêche, selon lui, les Libanais de se réunir et de dialoguer. C’est ce qui a eu lieu, a-t-il estimé, en octobre 2022, lorsque le dîner auquel avait convié l’ambassade de Suisse, en présence des représentants des principaux partis et blocs politiques libanais, avait été annulé "parce que les États-Unis s’y étaient opposés".

"Le groupe qui adopte une attitude de défi et de confrontation est devenu un fardeau pour le pays, parce qu’il est la cause de toutes les crises et refuse la solution", a-t-il conclu.

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