Les habitants de Beyrouth se sont réveillés mercredi matin au son des intempéries de l’automne. Ils ont eu la mauvaise surprise de devoir se rendre à leurs lieux de travail ou d’étude surfant sur des lits de fleuve plutôt que roulant en voiture.

Les déchets accumulés sur les rebords des rues et dans les canaux, ainsi que le manque de travaux d’entretien et la pluie, ont provoqué des embouteillages et des accidents.

Le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamié, a publié mercredi matin sur la plate-forme X: "Embouteillage intense près de l’ambassade du Koweït en raison de la montée des eaux sur les routes. Une image vaut mille mots: des déchets accumulés le long des canalisations. Nous avons travaillé hier, avant-hier et il y a une semaine en collaboration avec la municipalité de Ghobairi pour les nettoyer et nous y œuvrons de nouveau aujourd’hui."

Le ministre a ajouté: "Surprise au niveau de la canalisation Farfouri à Dbayé tôt ce matin, où les eaux ont entraîné la boue, le sable, les branches d’arbres et les déchets. Ceci aurait pu obstruer les canalisations d’évacuation des eaux de pluie et causer des catastrophes confirmées."

À noter que M. Hamié avait lancé une "campagne" de nettoyage des routes principales, des égouts et des canalisations le 28 septembre. Il avait par ailleurs prévenu que les égouts seraient de nouveau remplis de déchets au bout d’une semaine à cause du manque de civisme des citoyens. Mais c’est à se demander si une campagne de nettoyage, à une semaine seulement de l’arrivée annoncée de la pluie, constitue vraiment un plan d’action digne d’un ministère des Transports.

Dans ce contexte, un trafic dense a été enregistré de Mansourié vers Mkalles, sur l’autoroute de Dbayé, du pont Cola vers le tunnel de Salim Salam, de Tabarja vers Jounié et jusqu’à Zouk Mikaël.

 

View this post on Instagram

 

A post shared by Ici Beyrouth (@icibeyrouth)