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- Hochstein, à Beyrouth, plaide pour l’application de la 1701
L’arrivée impromptue de l’émissaire américain, Amos Hochstein, mardi à Beyrouth a insufflé un peu de vie à une actualité politique locale au point mort, depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier, contre Israël.
L’envoyé du président américain, Joe Biden, a souligné devant les officiels libanais avec qui il s’est entretenu, la nécessité d’une mise en application de la résolution 1701 «dans son intégralité». Il les a dans le même temps assurés que Washington ne souhaite pas voir le conflit entre le Hamas et Israël s’étendre au Liban.
«Nous ne voulons pas que le conflit à Gaza s’étende au Liban. Le calme à la frontière sud est de la plus haute importance pour les États-Unis et devrait être la priorité absolue du Liban et d'Israël», a-t-il déclaré au terme de son entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné. Et M. Hochstein d’ajouter: «C'est la raison d'être de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Utilisons-la et appliquons-la dans son intégralité.»
Il s’agit des deux principaux messages véhiculés par l’émissaire américain qui s’est entretenu avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Najib Mikati, en présence de son ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le vice-président de la Chambre, Elias Bou Saab, le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, et l’ancien directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim.
L’objectif de la visite, a-t-on appris de sources concordantes est de discuter des moyens d’éviter au Liban de se laisser prendre dans la spirale de la violence qui menace dangereusement de s’étendre à son territoire, alors qu’un cessez-le-feu à Gaza semble difficile à atteindre. C’est ce qui expliquerait le contact établi avec le général Abbas Ibrahim, qu’il a visité en son bureau.
De sources médiatiques, on indique que ce dernier, réputé pour être un homme de médiation et de négociation, mènerait une mission à deux niveaux ou, du moins, serait sollicité pour le faire: auprès du Hezbollah pour que le Liban ne soit pas pris dans l’engrenage de la guerre de Gaza et auprès du Hamas, pour aider à la libération des otages détenus par ce groupe lors de l’attaque du 7 octobre contre des Kibboutz israéliens. Le Hamas a cependant démenti une médiation quelconque du général Ibrahim avec lui, selon la chaîne panarabe, Al-Arabiya.
Il serait cependant intéressant de rappeler qu’en mai 2022, ce dernier avait mené une médiation entre les Etats-Unis et la Syrie, pour la libération de plusieurs otages américains détenus par le régime de Bachar el-Assad.
Quoi qu’il en soit, accompagné de l’ambassadrice des États-Unis, Dorothy Shea, Amos Hochstein, l’artisan de la délimitation de la frontière maritime libano-israélienne, a affirmé être venu au Liban parce que «les Etats-Unis accordent une importante particulière au Liban et à son peuple, surtout en ces temps difficiles».
Il a qualifié de «positive» sa discussion avec M. Berry à qui il a présenté ses condoléances pour les victimes des attaques israéliennes, précisant qu’il l’a informé des démarches menées par les États-Unis pour éviter une escalade au niveau du conflit à Gaza.
Au Sérail
L’émissaire américain s’est ensuite rendu auprès du Premier ministre sortant, Najib Mikati, qui avait entre-temps eu un entretien avec Nabih Berry à Aïn el-Tiné. À la question de savoir ce qu’il compte dire à l’émissaire américain, M. Mikati a répondu: «Nos positions sont unifiées. Nous appelons à un cessez-le-feu, sans tarder, à Gaza, et voulons que l’effusion de sang prenne fin et qu’il y ait des pressions sur Israël afin qu’il cesse ses attaques contre le sud.»
Le Sérail a plus tard publié un communiqué dans lequel il a précisé que M. Hochstein a informé le Premier ministre qu’il est venu au Liban «à la demande du président Joe Biden, pour discuter de la situation au Liban-sud et qu’il a constaté, à travers ses discussions que ni le Liban ni Israël veulent d’une escalade». «M Hochstein a appelé les deux parties à se conformer à la résolution 1701 et à l’exécuter dans son intégralité. Il a également souligné l’appui de Washington à l’armée pour qu’elle aide l’Etat à étendre son autorité sur tout le territoire libanais», selon le communiqué qui précise également que l’émissaire américain a fait savoir à ses hôtes que «les discussions portent pour le moment sur l’instauration d’une trêve humanitaire à Gaza».
En soirée, l’ambassade des États-Unis a exposé sur son compte X, l’objectif de la visite de M. Hochstein, ainsi que les messages qu’il a transmis à ses interlocuteurs, lesquels vont dans le sens du communiqué du Sérail.
Conformément à la résolution 1701, tout le secteur au sud du Litani doit être une zone démilitarisée, placée sous la seule autorité de l’armée libanaise et de la Finul.
La réponse du Hezbollah et des factions palestiniennes armées n’a pas tardé. Pendant que M. Hochstein effectuait sa tournée auprès des responsables libanais, quatre roquettes ont été lancées à partir du secteur de Deir Mimas, au sud du Liban, contre le nord d’Israël, où les sirènes ont retenti. Une salve d'une vingtaine de roquettes, tirées à partir du Liban, a également visé la partie occupée du Golan.
L’envoyé du président américain, Joe Biden, a souligné devant les officiels libanais avec qui il s’est entretenu, la nécessité d’une mise en application de la résolution 1701 «dans son intégralité». Il les a dans le même temps assurés que Washington ne souhaite pas voir le conflit entre le Hamas et Israël s’étendre au Liban.
«Nous ne voulons pas que le conflit à Gaza s’étende au Liban. Le calme à la frontière sud est de la plus haute importance pour les États-Unis et devrait être la priorité absolue du Liban et d'Israël», a-t-il déclaré au terme de son entretien avec le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné. Et M. Hochstein d’ajouter: «C'est la raison d'être de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Utilisons-la et appliquons-la dans son intégralité.»
Il s’agit des deux principaux messages véhiculés par l’émissaire américain qui s’est entretenu avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Najib Mikati, en présence de son ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le vice-président de la Chambre, Elias Bou Saab, le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, et l’ancien directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim.
L’objectif de la visite, a-t-on appris de sources concordantes est de discuter des moyens d’éviter au Liban de se laisser prendre dans la spirale de la violence qui menace dangereusement de s’étendre à son territoire, alors qu’un cessez-le-feu à Gaza semble difficile à atteindre. C’est ce qui expliquerait le contact établi avec le général Abbas Ibrahim, qu’il a visité en son bureau.
De sources médiatiques, on indique que ce dernier, réputé pour être un homme de médiation et de négociation, mènerait une mission à deux niveaux ou, du moins, serait sollicité pour le faire: auprès du Hezbollah pour que le Liban ne soit pas pris dans l’engrenage de la guerre de Gaza et auprès du Hamas, pour aider à la libération des otages détenus par ce groupe lors de l’attaque du 7 octobre contre des Kibboutz israéliens. Le Hamas a cependant démenti une médiation quelconque du général Ibrahim avec lui, selon la chaîne panarabe, Al-Arabiya.
Hochstein insiste sur l’application de la résolution 1701
La visite de l’envoyé américain Tweets by amoshochstein à #Beyrouth reflète le souci de #Washington d'obtenir un rétablissement du calme à la frontière sud. pic.twitter.com/bOPYDeecwO
— Ici Beyrouth (@Icibeyrouthnews)Hochstein insiste sur l’application de la résolution 1701
La visite de l’envoyé américain @amoshochstein à #Beyrouth reflète le souci de #Washington d'obtenir un rétablissement du calme à la frontière sud. pic.twitter.com/bOPYDeecwO— Ici Beyrouth (@Icibeyrouthnews) November 7, 2023
Il serait cependant intéressant de rappeler qu’en mai 2022, ce dernier avait mené une médiation entre les Etats-Unis et la Syrie, pour la libération de plusieurs otages américains détenus par le régime de Bachar el-Assad.
Quoi qu’il en soit, accompagné de l’ambassadrice des États-Unis, Dorothy Shea, Amos Hochstein, l’artisan de la délimitation de la frontière maritime libano-israélienne, a affirmé être venu au Liban parce que «les Etats-Unis accordent une importante particulière au Liban et à son peuple, surtout en ces temps difficiles».
Il a qualifié de «positive» sa discussion avec M. Berry à qui il a présenté ses condoléances pour les victimes des attaques israéliennes, précisant qu’il l’a informé des démarches menées par les États-Unis pour éviter une escalade au niveau du conflit à Gaza.
Au Sérail
L’émissaire américain s’est ensuite rendu auprès du Premier ministre sortant, Najib Mikati, qui avait entre-temps eu un entretien avec Nabih Berry à Aïn el-Tiné. À la question de savoir ce qu’il compte dire à l’émissaire américain, M. Mikati a répondu: «Nos positions sont unifiées. Nous appelons à un cessez-le-feu, sans tarder, à Gaza, et voulons que l’effusion de sang prenne fin et qu’il y ait des pressions sur Israël afin qu’il cesse ses attaques contre le sud.»
Le Sérail a plus tard publié un communiqué dans lequel il a précisé que M. Hochstein a informé le Premier ministre qu’il est venu au Liban «à la demande du président Joe Biden, pour discuter de la situation au Liban-sud et qu’il a constaté, à travers ses discussions que ni le Liban ni Israël veulent d’une escalade». «M Hochstein a appelé les deux parties à se conformer à la résolution 1701 et à l’exécuter dans son intégralité. Il a également souligné l’appui de Washington à l’armée pour qu’elle aide l’Etat à étendre son autorité sur tout le territoire libanais», selon le communiqué qui précise également que l’émissaire américain a fait savoir à ses hôtes que «les discussions portent pour le moment sur l’instauration d’une trêve humanitaire à Gaza».
En soirée, l’ambassade des États-Unis a exposé sur son compte X, l’objectif de la visite de M. Hochstein, ainsi que les messages qu’il a transmis à ses interlocuteurs, lesquels vont dans le sens du communiqué du Sérail.
Conformément à la résolution 1701, tout le secteur au sud du Litani doit être une zone démilitarisée, placée sous la seule autorité de l’armée libanaise et de la Finul.
La réponse du Hezbollah et des factions palestiniennes armées n’a pas tardé. Pendant que M. Hochstein effectuait sa tournée auprès des responsables libanais, quatre roquettes ont été lancées à partir du secteur de Deir Mimas, au sud du Liban, contre le nord d’Israël, où les sirènes ont retenti. Une salve d'une vingtaine de roquettes, tirées à partir du Liban, a également visé la partie occupée du Golan.
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