Deux Libanais ont été tués, et un troisième a été blessé lundi à Ainata, au Liban-sud, à la suite d’un raid israélien. Ils ont été transportés par une ambulance à l’hôpital Salah Ghandour.

On rappelle que trois jeunes filles et leur grand-mère avaient été tuées par un tir israélien à Ainata le 5 novembre dernier.

Dans la matinée, le Hezbollah avait lancé une salve de roquettes en direction de la Galilée, à la suite de laquelle il a annoncé avoir visé une unité d’infanterie à Dhaïra, par le biais de missiles guidés. Il a, par ailleurs, revendiqué l’attaque contre les postes israéliens de Bayad Blida et d’Al-Marj à Hounine.

Lundi, un Israélien a péri des suites de blessures causées par un missile antichar tiré dans la nuit du dimanche par le Hezbollah en direction de Doviev, comme rapporté par les médias de l’État hébreu. La radio militaire israélienne a, dans le même contexte, fait état de cinq blessés lorsqu’un missile antichar a été tiré depuis la frontière avec le Liban.

Côté libanais, le village de Ramya a subi des attaques israéliennes au phosphore. La région de Aïn al-Zarqa, située entre Tayr Harfa, Naqoura et Alma el-Chaab, a également été la cible de bombardements israéliens, à l’issue desquels le feu a pris dans les forêts adjacentes à la Ligne bleue. À Aïta el-Chaab, où six obus israéliens ont été lancés des côtés sud et ouest de la périphérie, l’artillerie de l’armée israélienne s’est acharnée, pour la cinquième fois consécutive, sur une maison non habitée. Parallèlement à ces opérations, l’artillerie israélienne a ciblé les régions de Jabbine, Chayhine, Yarin, Al-Boustan, Marouahine, Tayr Harfa, Oum Touta, Labbouna et Naqoura.

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