Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), Andrea Tenenti, a souligné que "le fait de prendre délibérément pour cible des journalistes et des civils constitue une violation du droit international et pourrait être assimilé à des crimes de guerre".

Il a fait part du "choc et de la tristesse de la FINUL lorsqu’elle a appris qu’un groupe de journalistes libanais en reportage près de Tayr Harfa, dans le sud du Liban, avait été pris pour cible" par l’armée israélienne.

Dans une interview accordée à l’Agence nationale de presse (ANI), il a affirmé que "la FINUL continue d’exhorter toutes les parties à respecter la sécurité des journalistes et des civils et à éviter de frapper des zones dans lesquelles ces derniers pourraient être blessés ou tués". "Nous présentons nos condoléances aux familles et aux amis des victimes", a-t-il ajouté.

Farah Omar et Rabih Maamari, deux journalistes d’Al-Mayadeen, avaient été tués le matin à Tayr Harfa, au Liban-Sud,