Le vice-secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a rejeté mardi tout discours portant sur un affaiblissement ou un désarmement du parti, affirmant à cet égard que "c’est la force" qui permet aux Libanais d’être "indépendants".

Cette déclaration intervient alors que les appels à une application pleine de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies se multiplient. Ce qui sous-entend la démilitarisation de la zone située au sud du fleuve Litani, où seule la présence armée de la Finul et de la Troupe est autorisée. Les combattants de la milice pro-iranienne devraient alors être repoussés au nord du Litani.

Lors d’une cérémonie funéraire de combattants de la milice pro-iranienne tués dans les affrontements qui opposent, au Liban-Sud, le Hezbollah à l’État hébreu depuis le 8 octobre, cheikh Kassem a rappelé que ce front a été ouvert par "devoir" et en soutien au Hamas, "dans l’intérêt du Liban et de la Palestine". Aussi, a-t-il martelé, "ce front restera-t-il ouvert tant que la guerre à Gaza se poursuit".

"Les menaces, les tentations et le fait d’établir un rapport entre ce qui se passe à la frontière sud et les échéances internes (en allusion à la démarche visant à reporter le départ à la retraite du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun) ne serviront pas", a encore lâché cheikh Kassem. "C’est lorsque l’attaque contre Gaza se terminera, nous aviserons", a-t-il conclu.

Tags :

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !