Les ambassadeurs de Grande-Bretagne, Hamish Cowell, des États-Unis, Dorothy Shea, et du Canada, Stefanie McCollum, ont plaidé pour une application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, durant la réunion à Yarzé du Haut comité directeur en charge du programme d’aide pour la protection des frontières terrestres, présidée par le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.

Selon un communiqué distribué par l’ambassade de Grande-Bretagne, M. Cowell a insisté sur la nécessité qu’un terme soit mis aux échanges d’artillerie (entre Israël et le Hezbollah) à la frontière sud. Il a également plaidé en faveur d’un "engagement renouvelé en faveur de l’application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies". "La poursuite des hostilités au sud du Liban ne contribuera qu’à retarder davantage tout règlement à long terme en faveur d’une paix durable ", a-t-il ajouté, avant de faire part de sa consternation par la mort d’un soldat libanais dans un bombardement israélien d’une position militaire libanaise, le 5 décembre.

M. Cowell s’est dit "impressionné par le travail remarquable des officiers et des soldats de l’armée libanaise pendant cette période difficile".

Il a expliqué que "depuis 2009, le Royaume-Uni a consacré plus de 99 millions de livres sterling pour développer les capacités" et rappeler le rôle du Haut comité directeur.

Celui-ci a pour mission de superviser les activités financées par la communauté internationale pour que les quatre contingents déployés à la frontière terrestre avec la Syrie puissent y assurer la sécurité et renforcer l’autorité de l’État libanais.

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