Un agriculteur du village d’Al-Mari a été légèrement blessé, lundi après-midi, lors d’un bombardement israélien du périmètre de cette localité. L’agriculteur, identifié par ses initiales, G.A., travaillait sur ses terres. Son engin agricole a également été endommagé.

Par ailleurs, un raid aérien a ciblé une habitation de Aïtaroun, sur laquelle deux missiles guidés ont été largués, causant d’importants dégâts matériels, tandis que d’autres ciblaient les périphéries d’Aïta el-Chaab.

Un missile guidé est tombé dans une zone ouverte entre Aïtaroun et Blida, sans faire de blessés, alors que l’artillerie israélienne ciblait, de façon intermittente, les abords de la forêt de Yaroun, ainsi que les villages de Aïtaroun et de Blida.

Parallèlement, les avions de surveillance survolaient les secteurs ouest et central du Liban-Sud, et des fusées éclairantes ont été lancées sur les villages de ces deux secteurs, allant jusqu’aux abords de Mansouri et Majdel Zoun.

Le Hezbollah a revendiqué, lundi soir, une attaque contre Kyriat Shmona, annonçant dans un communiqué, qu’il s’agissait d’une "riposte" au bombardement israélien de Aïta el-Chaab, où se déroulaient, lundi matin, les obsèques d’un combattant hezbollahi, Hassan Maan Srour. Dans son communiqué, le Hezb a affirmé qu’il riposterait de la même manière à toute atteinte contre les civils.

La formation pro-iranienne a également déclaré avoir bombardé à l’artillerie deux plates-formes du Dôme de fer dans la colonie de Capri.

De son côté, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que "les avions de chasse de l’armée de l’air ont frappé plusieurs cibles" relevant du Hezbollah, dont "des infrastructures, un site de lancement de projectiles et un bâtiment militaire". L’armée israélienne a également "repéré et attaqué plus tôt dans la journée des saboteurs dans une zone" où le Hezbollah opère habituellement, selon une publication sur la plateforme X.

Il a de plus affirmé que "l’armée israélienne a bombardé à l’artillerie plusieurs sources de tirs de missiles en provenance du Liban", lesquels avaient "déclenché les sirènes d’alarme dans le Nord d’Israël".

Ce nouveau cycle de violence est intervenu alors que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, en visite à Beyrouth, discutait avec les présidents de la Chambre, Nabih Berry, et du Conseil, des moyens d’éviter une escalade au Liban-Sud. "Depuis ma dernière visite, les affrontements se sont accrus en intensité. Cela ne peut pas durer ainsi", a-t-elle souligné.

Il s’agit de la deuxième visite de Mme Colonna à Beyrouth, où elle était venue à la mi-octobre, après l’attaque du Hamas contre Israël et la contre-offensive israélienne.

 

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