Le bloc parlementaire du Renouveau (Michel Moawad, Achraf Rifi, Fouad Makhzoumi et Adib Abdel Massih) a estimé, vendredi, que les agressions "répétées" contre la Finul, "qui est chargée de maintenir la stabilité au Liban-Sud" semblent être le reflet "d’une décision qu’auraient prise les forces obstructionnistes pour mettre en péril l’action de la force onusienne et l’empêcher de mener à bien sa mission". "À travers la Finul, ces forces adressent un message à la communauté internationale selon lequel les tentatives d’une application intégrale de la résolution 1701" du Conseil de sécurité des Nations unies "seront contrecarrées par le chaos et la violence".

"Ces actes mettent le Liban en danger", a souligné le bloc du Renouveau dans un communiqué publié vendredi pour dénoncer l’agression perpétrée dans la nuit de mercredi à jeudi, contre une patrouille de la Finul, à Taybé, ainsi que les accrochages qui ont eu lieu, jeudi, entre des habitants de Kfar Kila et une patrouille du contingent français. Il a, à cet égard, stigmatisé "le silence du gouvernement, qui, semble-t-il, s’est contenté de proclamer son impuissance au sujet de la décision de paix et de guerre, ce qui constitue un abandon honteux de ses responsabilités et de ses devoirs envers les Libanais et la communauté internationale".

Les députés du Renouveau ont, une fois de plus, insisté sur la nécessité d’une application intégrale de la résolution 1701, pour protéger le Liban du danger d’une éventuelle guerre. Ils se disent opposés aux "tentatives de faire des Libanais des otages au service d’un projet hégémonique régional iranien aux dépens de leur sécurité, de leur avenir et de leur économie".