Le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé, n’a pas donné de précisions concernant l’origine de la cyberattaque qui a ciblé, dimanche, l’aéroport international de Beyrouth (AIB), soulignant qu’il ignore "si celle-ci est due à une action interne ou externe". "Il faut attendre les résultats de l’enquête menée par les services de sécurité concernés, qui doivent être publiés dans les prochains jours", note-t-il au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue lundi à l’AIB.

"La partie responsable de l’attaque n’a pas encore été identifiée. Israël est un ennemi absolu", fait remarquer M. Hamiyé, soulignant qu’aucune personne n’a encore été arrêtée.

Il affirme qu’il n’est pour le moment pas en mesure "de donner des réponses techniques" sur la cyberattaque et assure que celle-ci "n’est pas due à une négligence administrative". "La cybersécurité devrait être renforcée", insiste-t-il encore, appelant à mettre en application la loi qui a été adoptée en ce sens en 2019 (loi n°81, NDLR).

"Les efforts se poursuivent pour réparer les dégâts occasionnés par cette cyberattaque", insiste M. Hamiyé, soulignant que "le réseau Internet a été coupé à l’AIB pour limiter les dégâts". "L’activité de l’aéroport est revenue à la normale, affirme-t-il encore. Aucun vol n’a été retardé et plus de 3.000 passagers ont quitté l’AIB au cours des dernières heures. Soixante-dix pour cent des écrans fonctionnent de nouveau."