La basilique Saint-Pierre de Rome a accueilli, vendredi matin, une mosaïque représentant saint Charbel. Simultanément avec cette cérémonie, le son des cloches a retenti dans les églises au Liban, pour célébrer ce moment de prière et de joie, en hommage au saint libanais.

L’œuvre d’art sacré est installée au premier sous-sol de la basilique, sur l’un des murs entourant la tombe de saint Paul VI, le pape qui a béatifié puis canonisé saint Charbel en 1977.

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, avait annoncé cette nouvelle aux Libanais lors de la messe du dimanche, priant que la paix et la stabilité soient rétablies au Liban-Sud et à Gaza, par l’intercession de saint Charbel.

Parallèlement, les croyants se sont rendus à Annaya, où se trouve le mausolée de saint Charbel, ainsi qu’à Bekaa Kafra, son village natal, pour participer à la messe et élever des prières à l’intention du Liban.

Père Louis Matar, supérieur du monastère Saint-Maron à Annaya, a signalé que "la présence de saint Charbel au Vatican signifie qu’à présent, le saint s’ouvre au monde entier", lors d’un entretien accordé à la chaîne Al-Jadeed.

À la suite de la cérémonie d’installation de la mosaïque, une messe est célébrée, au Vatican, par Mgr Youhanna Warcha, délégué du patriarcat maronite auprès du Saint-Siège.

Il convient de rappeler que cette initiative a été entreprise par l’ambassadeur du Liban, Farid Élias el-Khazen, qui a suivi, depuis 2017, les étapes nécessaires à la concrétisation de ce projet.

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