Le ministre sortant des Affaires sociales, Hector Hajjar, a considéré qu’"arrêter l’aide accordée aux familles les plus démunies au Liban dans le cadre du programme de soutien national constitue une menace pour la sécurité des citoyens sur le plan social". Estimant que la "situation au Liban s’est aggravée et que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté", M. Hajjar a annoncé avoir entamé "des négociations avec les pays donateurs".

Dans une conférence de presse tenue au ministère, M. Hajjar a souligné que "nous devons, d’une part, revoir les textes de loi et, d’autre part, faire pression sur les pays donateurs pour éviter d’être confrontés à des problèmes sociaux auxquels nous ne pouvons faire face". "Est-ce ainsi qu’on agit envers un pays qui a accueilli des migrants syriens sur son territoire, douze ans durant?", s’est-il demandé.

M. Hajjar s’est, dans ce contexte, penché sur le programme Aman qui s’inscrit dans le cadre du réseau de protection sociale financé par la Banque mondiale sous forme d’un prêt bonifié pour répondre à la crise d’urgence au Liban.

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