La pression militaire ne diminue désormais pas entre le Hezbollah et l’État hébreu, l’armée israélienne ayant notamment choisi, ces dernières semaines, d’opter pour les assassinats – dont certains sont ciblés – comme nouvelle mesure de pression et d’intensification de la terreur.
Deux combattants de plus ont été tués par des frappes israéliennes. Les Brigades Al-Qassam ont annoncé, lundi matin, la mort d’un des leurs, Mohammad Bassem Azzam, issu du camp de Mieh-Mieh à Saïda.
De son côté, le Hezbollah a annoncé la mort d’un nouveau combattant, Sameh Assad Assad, surnommé "Abou Tourab" et originaire de Kfar Kila.
Toujours sur le terrain, selon Haaretz, l’armée israélienne aurait activé ses sirènes d’alarme dans le nord d’Israël, lundi matin, car "trois roquettes en provenance du Liban ont été détectées, dont une qui a touché une usine dans la région".
Aussi, tôt lundi, les périphéries de Maroun el-Ras et de Aïtaroun ont été la cible de l’artillerie israélienne.
Ces événements surviennent après une nuit de dimanche à lundi sans répit à la frontière, avec des bombardements sur la plaine de Marjayoun, Labbouné, Hamoul et les périphéries de Mays el-Jabal, Jebbine, Tayr Harfa et Dhaïra, ainsi que Alma el-Chaab dans le secteur ouest avec des obus de 175 millimètres.
Dans ce contexte de violence, le Hezbollah avait annoncé, dimanche à minuit, avoir attaqué "une force israélienne à proximité de la caserne de Zarit avec des missiles".
Pour rappel, au moins deux personnes, dont un membre du Hezbollah, Fadl Sleiman Chaar, ont été tuées dans un raid israélien qui a visé, dimanche dans l’après-midi, le véhicule du milicien, une voiture de type Kia, au niveau du croisement de Sarbine-Kafra, à Bint Jbeil, non loin d’un barrage de l’armée libanaise. La seconde victime est une femme, Samar Sayyed Mohammad. Huit autres personnes ont été blessées, dont quatre grièvement.
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