Le bureau politique des Kataëb a estimé que toute initiative visant à faciliter l’élection d’un président de la République doit être accompagnée d’un "geste de bonne volonté de la part de ceux qui veulent imposer leur volonté et qui essaient de gagner du temps pour faire élire leur candidat", en allusion au tandem Amal-Hezbollah.

Pour les Kataëb, celui-ci devrait proposer les noms de plusieurs candidats, ce qui lui permettrait d’aller à la rencontre de l’opposition qui lui tend la main afin de débloquer la présidentielle.

Dans un communiqué publié mardi, au terme de sa réunion hebdomadaire, le parti que préside le député Samy Gemayel a relevé que "le Liban paie le prix de l’épreuve de force engagée dans les coulisses des négociations" menée en vue d’une cessation des hostilités à Gaza et au Liban-Sud.

"Le plus grave, souligne le texte, est que les solutions envisagées ne tiennent pas compte de la souveraineté du Liban, de son indépendance et de la question des armes du Hezbollah." Les Kataeb ont mis en garde contre le danger que le Liban "s’oriente dans ce cas vers un État sans État, où une milice armée prendrait des décisions unilatérales de guerre et de paix et entraînerait le pays sur une la voie de guerres".

Les Kataëb ont critiqué les protestations du régime syrien contre les tours d’observation de l’armée, à la frontière, soulignant que Damas "a toujours voulu que ses frontières avec le Liban restent ouvertes pour pouvoir faire passer des armes et entreprendre toutes sortes de trafic et de contrebande".

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