Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré vendredi que "le Liban veut la paix à la frontière" sud, avant d’ajouter, paradoxalement: "Nous sommes prêts pour la guerre si elle nous est imposée".

Il a annoncé, à cet égard, que le gouvernement effectuait des consultations avec le Hezbollah, soulignant que "ces consultations sont contraignantes, mais cela ne signifie pas qu’une décision a été prise".

Lors d’un entretien accordé à la chaîne Al-Jazeera, M. Bou Habib a expliqué que "toute attaque israélienne contre notre territoire conduira à une guerre régionale".

"Ce qui importe à Israël, c’est le retour des habitants déplacés dans les zones du nord", a-t-il déclaré, soulignant que "nous voulons une solution complète avec Israël sur la question de la frontière" libano-israélienne.

Et le ministre de conclure que "la France a proposé de bonnes idées que nous étudions. Nous y répondrons la semaine prochaine".