À la veille de la Journée internationale des droits de la femme, fixée au 8 mars, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a salué la femme libanaise qui, "dans les différentes parties du pays, joue un rôle pionnier pour rendre son environnement pacifique et inclusif, et contribue à assurer un avenir durable au pays". Elle se prononçait lors d’une tournée effectuée mercredi à Tripoli.

Accompagnée de la représentante au Liban d’ONU Femmes, Gielan Elmessiri, Mme Wronecka s’est entretenue avec des jeunes, des groupes dirigés par des femmes et des organisations non gouvernementales qui œuvrent pour autonomiser les femmes et les filles, consolider la paix et promouvoir la stabilité sociale à travers un dialogue politique inclusif, l’inclusion sociale et la capacitation économique.

"Il est nécessaire de créer un environnement propice au renforcement des droits des femmes et des filles", a-t-elle ajouté.  Cela est d’autant plus important "en temps de crise pour que le Liban puisse bénéficier du potentiel de tous ses citoyens", a-t-elle ajouté.

Mme Wronecka s’est également entretenue avec un groupe de jeunes femmes et hommes à l’université Al-Azm, qui lui ont exposé l’impact de la crise économique sur leur éducation et les opportunités de travail. Ils lui ont également fait part de leurs "aspirations au changement et à la construction d’un meilleur avenir dans toutes les régions du Liban".

Mme Wronecka, qui s’est aussi réunie avec des ONG de femmes qui bénéficient d’un financement du Fonds des femmes pour la paix et l’action humanitaire, a souligné l’importance d’améliorer la participation des femmes à la vie politique et leur engagement en matière de paix et de sécurité.

Elle a, par ailleurs, assisté à la pièce de théâtre I Dream of Dreaming ("je rêve de rêver"), dont les protagonistes sont des femmes libanaises et syriennes. Celle-ci a été créée par Seenaryo, Women Now for Development et ONU Femmes dans le cadre d’un projet visant à donner aux femmes les moyens pour faciliter le dialogue pacifique et l’inclusion dans leurs environnements respectifs.

De son côté, Mme Almessiri a affirmé que "le courage et l’engagement des femmes et des hommes rencontrés à Tripoli constituent une lueur d’espoir pour une société plus juste, qui renforce et défend la voix de chaque femme et œuvre pour le respect de ses droits".