Le bureau politique des Kataëb a mis en garde, mardi, contre "la tendance de ce qui reste du pouvoir à se soumettre au Hezbollah et de s’aligner sur ses positions, tout en les attribuant aux Libanais, lors des négociations menées par les émissaires étrangers".

"En plus du fait d’usurper l’Exécutif en l’absence d’un président de la République, ce pouvoir contribue délibérément à entraîner le pays dans une confrontation meurtrière qu’il est incapable de gérer actuellement", ont dénoncé les Kataëb, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion hebdomadaire du bureau politique du parti.

Pour ce dernier, le gouvernement est "responsable de la désintégration de l’État et de la détérioration de la situation, du fait d’avoir cédé la décision de guerre et de paix au Hezbollah, transformant les Libanais en une carte de négociations au bénéfice d’un projet qui leur est étranger".

Se penchant sur l’initiative du bloc parlementaire de la Modération nationale pour débloquer la présidentielle, les Kataëb ont estimé que "le chef du Parlement, Nabih Berry, a asséné le coup de grâce". Ils ont, dans ce contexte, affirmé, une fois de plus, que "la seule issue à la vacance présidentielle est de retrouver l’opposition à mi-chemin et de convaincre le Hezbollah de renoncer à son candidat, Sleiman Frangié, pour lequel le parti pro-iranien bloque les élections et paralyse le pays", et d’"opter, sans conditions préalables, pour un troisième candidat".

Les Kataëb ont enfin salué la mémoire de Pierre Gemayel, ancien ministre de l’Industrie, d’Antoine Ghanem, député et membre des Kataëb, et de leurs camarades, assassinés dans le sillage de la révolution du Cèdre, le 14 mars 2005.

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