Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a remis les pendules à l’heure concernant la "neutralité" de la mission de la Finul qui œuvre uniquement "pour la paix ". Il a aussi certifié que l’organisation onusienne "ne menait pas d’activités de surveillance" et ne "soutenait aucune partie ".

Cette clarification de M. Tenenti est en réponse à une question de l’Agence nationale d’information (ANI), devant laquelle il a dénoncé jeudi "avoir vu des rapports incorrects (dans la presse) qui contribuent à créer de graves malentendus sur le mandat de la Finul et la nature de son travail".

"La paix et la stabilité sont notre seul objectif", a-t-il défendu, et "c’est la raison pour laquelle nous avons été invités par le gouvernement libanais à venir ici et que nous avons reçu un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-il ajouté.

"Nous sommes ici pour poursuivre la mission qui nous a été confiée, à savoir soutenir la paix (…) et mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies".

"De fausses allégations peuvent mettre en danger les hommes et les femmes qui travaillent en faveur de la paix. La Finul fait de son mieux pour apaiser les tensions, prévenir les malentendus et soutenir les communautés locales pendant cette période difficile (guerre au sud). Elle effectue ainsi des patrouilles, dont environ 20% sont coordonnées avec les forces armées libanaises, signalant les violations des deux côtés de la Ligne bleue en utilisant des canaux de liaison uniques conçus pour éviter les malentendus et la poursuite de l’escalade", a-t-il poursuivi.

Même si le porte-parole de la Finul a reconnu que "la crise prolongée fait payer un lourd tribut à la population du Sud", M. Tenenti a toutefois mis en garde contre "les émotions vives et la rhétorique incendiaire qui pourrait conduire à une situation très dangereuse".

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