Les dégâts causés par les bombardements israéliens dans le sud du Liban, après sept mois d’échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël, s’élèvent à environ 1,5 milliard d’euros, a indiqué, mercredi, à l’AFP, le chef du Conseil du Sud, Hachem Haidar. Selon lui, les bombardements et raids israéliens ont causé des dégâts considérables aux infrastructures, estimés à «environ 500 millions de dollars».
Les dégâts concernent principalement les services essentiels et les routes. «Quatre-vingt pour cent des statistiques ont été recueillies par nos équipes sur le terrain», a-t-il ajouté, précisant que le Conseil du Sud obtient ses informations sur ces territoires auprès «d’ingénieurs, de présidents de conseils municipaux et d’élus locaux qui nous fournissent les données dont ils disposent».
Les journalistes ne peuvent pas atteindre les zones frontalières en raison de l’intensité des bombardements et de la destruction des routes principales. Ambulanciers et secouristes parlent, à leur tour, de destructions considérables, dans des villages complètement désertés.
Dans son dernier rapport, l’ONU indique que l’escalade a déplacé plus de 93.000 personnes au Liban. Selon le ministère libanais de la Santé, au 7 mai, 93.040 personnes ont été déplacées.
Israël affirme viser les infrastructures et positions du Hezbollah, mais des milliers de logements ont été partiellement ou totalement endommagés, selon les autorités. Le Conseil du Sud estime que «1.700 maisons sont complètement démolies», en plus de «14.000 habitations endommagées». Les bombardements ont également visé les champs agricoles, ciblés par des bombes au phosphore blanc.
Les autorités libanaises attendent un cessez-le-feu pour pouvoir évaluer les dégâts, mais le flou règne toujours autour du processus d’indemnisation, alors que le pays reste sous l’emprise d’une crise économique sans précédent, depuis 2019.
En termes de pertes humaines, les violences au Liban-Sud ont fait, jusqu’au 7 mai, 1.413 victimes: 351 morts et 1.062 blessés. Selon le ministère de la Santé, 88% des victimes sont des hommes, 95% d’entre elles sont de nationalité libanaise et 58% sont âgées entre 25 et 44 ans. Toujours selon le ministère, 45% des cas sont victimes d’un traumatisme résultant des bombardements, 35% sont victimes d’explosions et 17% d’une exposition à des produits chimiques.
Avec AFP
Les dégâts concernent principalement les services essentiels et les routes. «Quatre-vingt pour cent des statistiques ont été recueillies par nos équipes sur le terrain», a-t-il ajouté, précisant que le Conseil du Sud obtient ses informations sur ces territoires auprès «d’ingénieurs, de présidents de conseils municipaux et d’élus locaux qui nous fournissent les données dont ils disposent».
Les journalistes ne peuvent pas atteindre les zones frontalières en raison de l’intensité des bombardements et de la destruction des routes principales. Ambulanciers et secouristes parlent, à leur tour, de destructions considérables, dans des villages complètement désertés.
Dans son dernier rapport, l’ONU indique que l’escalade a déplacé plus de 93.000 personnes au Liban. Selon le ministère libanais de la Santé, au 7 mai, 93.040 personnes ont été déplacées.
Israël affirme viser les infrastructures et positions du Hezbollah, mais des milliers de logements ont été partiellement ou totalement endommagés, selon les autorités. Le Conseil du Sud estime que «1.700 maisons sont complètement démolies», en plus de «14.000 habitations endommagées». Les bombardements ont également visé les champs agricoles, ciblés par des bombes au phosphore blanc.
Les autorités libanaises attendent un cessez-le-feu pour pouvoir évaluer les dégâts, mais le flou règne toujours autour du processus d’indemnisation, alors que le pays reste sous l’emprise d’une crise économique sans précédent, depuis 2019.
Pertes humaines
En termes de pertes humaines, les violences au Liban-Sud ont fait, jusqu’au 7 mai, 1.413 victimes: 351 morts et 1.062 blessés. Selon le ministère de la Santé, 88% des victimes sont des hommes, 95% d’entre elles sont de nationalité libanaise et 58% sont âgées entre 25 et 44 ans. Toujours selon le ministère, 45% des cas sont victimes d’un traumatisme résultant des bombardements, 35% sont victimes d’explosions et 17% d’une exposition à des produits chimiques.
Avec AFP
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