Pour Fadi Karam, député de la République forte (Forces libanaises), "la souveraineté libanaise ne s’achète pas, ni ne se vend". Le député faisait ainsi référence à l’aide d’un milliard d’euros de l’Union européenne au Liban, le sujet qui sera à l’ordre du jour de la séance qui se tiendra, mercredi, au Parlement, et à laquelle son bloc parlementaire "participera", a-t-il annoncé lors d’un entretien accordé lundi à la radio "la Voix de tout le Liban".

Justifiant la présence des députés FL durant cette session parlementaire, il a expliqué que cette dernière "était différente des précédentes car elle s’inscrit dans le cadre du rôle de surveillance par le Parlement de l’action de l’Éxecutif".

Cette rencontre parlementaire devrait d’ailleurs permettre de déterminer si oui ou non les députés accepteront cette aide internationale et, à son terme, des recommandations devraient être émises au gouvernement.

M. Karam a alors exhorté les parties prenantes "à adopter une approche unifiée concernant les aides internationales pour alléger le fardeau de la crise des déplacés syriens, sans qu’elles ne soient conditionnées au maintien des citoyens syriens présents illégalement sur le territoire libanais".

M. Karam a aussi indiqué que "des échanges sont en cours entre les différentes forces parlementaires pour parvenir à une recommandation unique qui renforcerait la position du Liban à l’égard de la crise des déplacés syriens".

"Si nous sommes unis pour défendre notre souveraineté et nos lois et pour protéger notre existence, personne ne pourra faire pression sur nous", a-t-il ainsi défendu.