De nombreuses personnalités ont salué la mémoire du président iranien, Ebrahim Raïssi, mort dimanche dans un accident d’hélicoptère dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan. Au total, neuf personnes ont péri dans l’accident, parmi lesquelles le chef de la diplomatie iranienne Amir-Abdollahian.

Le chef du Parlement, Nabih Berry, a ainsi estimé, dans un message de condoléances adressé au guide suprême iranien, Ali Khamenei, qu’avec la mort de Raïssi et d’Abdollahian, "la République islamique d’Iran, le monde islamique et le Liban perdent des dirigeants avant-gardistes qui ont accompagné la révolution".

De son côté, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a rendu hommage à "des amis du Liban".

Quant au leader des Marada, Sleiman Frangié, il a estimé que la mort de Raïssi constitue "une grande tragédie pour l’Iran".

L’ancien ministre, Wadih el-Khazen, a pour sa part exprimé son "profond chagrin" et présenté ses condoléances à M. Khamenei "ainsi qu’au gouvernement et au peuple iraniens".

Le chef du Parti démocratique libanais, Talal Arslane, a évoqué une "tragédie", appelant le peuple iranien à faire preuve de "solidarité".

Le mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, a rappelé "la grandeur de Téhéran" et "son soutien au Liban".

Pour le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Ali el-Khatib, la mort de Raïssi et d’Abdollahian est une "perte" pour l’Iran qui "occupe une place importante sur les scènes régionale et mondiale".

L’uléma Ali Fadlallah s’est dit, de son côté, certain que "la République islamique iranienne surmontera cette épreuve".

Le Courant patriotique libre a fait part de "sa solidarité" avec le peuple iranien, insistant sur "le soutien apporté par l’Iran au Liban durant les moments difficiles et dans sa lutte contre Israël".