À quarante-huit heures de la 24e commémoration de la libération du Liban-Sud le 25 mai 2000, le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a salué "le travail de la troupe en toute circonstance".

Il a ainsi estimé que l’armée restera "le refuge des Libanais, leur catalyseur d’espoir et la source dans laquelle ils puisent leurs forces".

Pour le général Aoun qui s’est exprimé, jeudi matin, devant ses soldats, cette date de commémoration représente "une étape historique majeure dans la libération de la plus grande partie de notre territoire de l’occupation israélienne". Et d’ajouter: "Aujourd’hui, plus que jamais, il s’agit de préserver cet accomplissement en faisant preuve d’unité nationale, et ce, dans l’intérêt de la patrie."

Par ailleurs, il a salué "le soutien exceptionnel" que reçoit l’armée "des pays amis et des expatriés". Des initiatives de soutien qui contribuent "à renforcer nos capacités, afin de faire face aux défis tout en assumant nos responsabilités nationales et en jouant notre rôle. Le rôle de l’armée étant aussi celui de travailler en étroite coordination avec la Finul, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, en luttant en parallèle contre le terrorisme et l’insécurité".

"En ces circonstances exceptionnelles que traverse le pays", M. Aoun a alors appelé les parties prenantes "à unir leurs efforts, à abandonner leurs intérêts personnels et à faire preuve d’esprit de responsabilité". "C’est le seul moyen de contribuer au progrès de notre pays et de ses institutions, ajoute-t-il.

Il s’est voulu rassurant, affirmant que "l’armée restera, comme elle l’a toujours été, le port d’attache des Libanais et continuera de remplir son rôle avec honneur, sens du sacrifice et loyauté, fidèle à l’héritage de ses martyrs qui ont versé leur sang sur le sol de leur patrie. Nous n’hésiterons pas à accomplir notre devoir, quelle que soit l’ampleur des sacrifices", a conclu le général Joseph Aoun.