Un haut diplomate européen a révélé, vendredi, que "les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne discuteront lundi du soutien à apporter à Chypre face aux dangers imminents" à la suite des menaces proférées mercredi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, contre Nicosie si cette dernière venait à ouvrir son espace aérien à Israël pour cibler le Liban. Le diplomate européen a fait valoir que "Chypre ne craint pas le Hezbollah, mais le flux de réfugiés et de migrants si le conflit s’étend au Liban".
"Le ministre chypriote des Affaires étrangères informera lundi ses homologues européens des dangers imminents après les menaces du Hezbollah", a-t-il déclaré, ajoutant que "les accusations du chef du Hezbollah contre Chypre sont injustes et sans fondement". Il a également souligné que "l’Union européenne est très préoccupée par les risques d’extension de la guerre au Liban", assurant: "Nous discutons avec le Hezbollah, le gouvernement libanais et l’Iran pour désamorcer la tension".
