Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France, a exprimé mardi son inquiétude face à "l’influence extérieure continue sur le Liban, qui n’est plus libre ni indépendant comme il devrait l’être".

Il a tenu ces propos au terme d’une réunion qu’il a tenue avec les députés de l’opposition, au siège du leader des Kataëb, Samy Gemayel, à Bickfaya.

M. Cadic s’est également dit inquiet pour les 700 soldats français faisant partie de la Finul, rappelant "à ceux qui attisent le conflit que les soldats français sont venus pour la paix et non pour être partie prenante d’un conflit que les Libanais n’ont pas décidé".

"Je suis revenu après une absence de 18 mois pour constater qu’aucun progrès n’a été réalisé, aucun président n’a été élu, aucun gouvernement n’a été formé", a-t-il déploré.

Le sénateur français a affirmé être retourné au Liban "pour évaluer l’ampleur du danger qui menace le Liban", mettant en péril la sécurité des Libanais et des Français vivant au Liban.

Dans ce cadre, M. Cadic a souligné que ce danger est lié à "la décision unilatérale du Hezbollah d’ouvrir un nouveau conflit avec Israël".

Pour sa part, M. Gemayel a souhaité au sénateur une tournée fructueuse, afin qu’il transmette ensuite ses observations au Sénat français.

Lors de la rencontre, les parlementaires ont présenté à M. Cadic leur vision de la situation au Liban. La discussion a également porté sur les développements dans la région, l’impact de l’escalade du front sud entre le Hezbollah et Israël, en plus des négociations en cours pour une trêve en l’absence du Liban officiel.

Ont participé à la réunion les députés Michel Moawad, Nehmat Frem, Nadim Gemayel, Élias Hankache, Salim Sayegh, Ghassan Hasbani et Bilal Houchaïmé.

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