Le président du Parlement, Nabih Berri, a écarté l’éventualité qu’Israël lance une guerre de grande envergure contre le Liban, "une guerre qui pourrait impliquer plusieurs pays de la région", a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal catholique Avvenire.

"La situation dans la région est très dangereuse, et ce qui se passe menace l’Europe et la paix mondiale", a estimé M. Berri, rappelant que les déclarations du président américain, Joe Biden, confirment l’opposition des États-Unis à une guerre contre le Liban, "car ses répercussions seraient catastrophiques pour le Liban et la région".

Quant à sa position concernant l’élection d’un président de la République après une vacance du poste de près de deux ans, M. Berri a souligné avoir "demandé aux chefs des blocs parlementaires d’ouvrir la porte au dialogue afin de parvenir à un accord sur les questions litigieuses dans les sept à dix jours prochains au plus tard".

Abordant sa rencontre avec le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, le président du Parlement a mentionné que le cardinal Parolin l’a assuré que le pape se rendrait au Liban après l’élection du président de la République.

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