Après le meurtre du chef du bureau politique du Hamas, tué lors d’une frappe israélienne survenue dans la nuit en Iran alors qu’il assistait à l’investiture du nouveau président du pays, les condamnations locales se succèdent au Liban.

"Le martyre du dirigeant Haniyé (…) renforcera la détermination et l’obstination des combattants sur tous les fronts de la résistance (…) face à l’ennemi sioniste", a déclaré le Hezbollah dans un communiqué.

Le vice-président du Conseil supérieur islamique chiite, cheikh Ali al-Khatib, a "fermement condamné" cet assassinat, le qualifiant "d’acte terroriste". Il a aussi mis en garde les dirigeants sionistes les appelant à assumer les conséquences de leur acte, qui se retournera contre eux.

Même son de cloche du côté du Parti socialiste progressiste (PSP) qui a aussi "condamné l’assassinat de M. Haniyé et de son compagnon". Dans un communiqué, le PSP a présenté ses condoléances au Hamas et aux Palestiniens, en réitérant son soutien "face à la barbarie israélienne qui se poursuit".

Pour sa part, le député Abdel Rahman al-Bizri (indépendant) a estimé que "cette opération perfide n’entravera pas la résistance, mais renforcera son élan et son enthousiasme, car le peuple palestinien a pris la décision historique de se libérer, de restaurer ses droits politiques et de faire face à son ennemi".

L’ancien chef du Parti nationaliste syrien (PSNS), Assaad Hardan, a également dénoncé l’assassinat du chef du bureau du Hamas "mort en martyr à la suite d’une opération lâche menée par l’ennemi sioniste". Il a souligné que "la résistance poursuivra son objectif afin de sauver la Palestine du terrorisme et du racisme au prix de sa vie".

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