©ANWAR AMRO / AFP
La frappe israélienne de mardi soir sur la banlieue sud de Beyrouth a «ébranlé les assurances diplomatiques, selon des sources diplomatiques et des sources de sécurité proches du Hezbollah», a indiqué Reuters jeudi soir.
«Le Hezbollah n'a pas évacué ses sites sensibles ni ses hauts responsables dans la banlieue sud de Beyrouth avant l'attaque de cette semaine à Haret Hreik, qui a tué un haut commandant, Fouad Chokr, car le parti pensait que la diplomatie menée par les États-Unis empêcherait Israël de frapper la région», ont déclaré les mêmes sources susmentionnées, ajoute l’agence Reuters.
Le Hezbollah pensait «qu'Israël ne frapperait pas la banlieue sud et respecterait les lignes rouges non officielles que les deux parties ont, d'une manière générale, observées jusque-là dans le conflit (qui dure depuis le 08 octobre 2023)».
Par ailleurs, nos confrères de Reuters ont souligné que cette analyse se fonde sur des contacts avec «huit diplomates au fait des récents efforts de médiation menés par Washington et incluant la France et les Nations unies, ainsi que trois sources de sécurité proches du Hezbollah». Ces diplomates ont tous parlé sous le couvert de l'anonymat en raison de la nature sensible du sujet.
«Les responsables libanais et le Hezbollah se demandent maintenant si les assurances diplomatiques ont été transmises avec exactitude», a conclu l’agence de presse britannique.
«Le Hezbollah n'a pas évacué ses sites sensibles ni ses hauts responsables dans la banlieue sud de Beyrouth avant l'attaque de cette semaine à Haret Hreik, qui a tué un haut commandant, Fouad Chokr, car le parti pensait que la diplomatie menée par les États-Unis empêcherait Israël de frapper la région», ont déclaré les mêmes sources susmentionnées, ajoute l’agence Reuters.
Le Hezbollah pensait «qu'Israël ne frapperait pas la banlieue sud et respecterait les lignes rouges non officielles que les deux parties ont, d'une manière générale, observées jusque-là dans le conflit (qui dure depuis le 08 octobre 2023)».
Par ailleurs, nos confrères de Reuters ont souligné que cette analyse se fonde sur des contacts avec «huit diplomates au fait des récents efforts de médiation menés par Washington et incluant la France et les Nations unies, ainsi que trois sources de sécurité proches du Hezbollah». Ces diplomates ont tous parlé sous le couvert de l'anonymat en raison de la nature sensible du sujet.
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