Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a déclaré jeudi que "les familles des soldats de la Finul devaient quitter le Liban".

Cette demande, a rappelé le responsable onusien, fait suite "à un ordre qui a été émis dès le mois de mai par l’ONU, alors que les tensions s’intensifiaient à la frontière entre le Liban et Israël", où une guerre sévit depuis le 8 octobre 2023.

"De nombreuses familles avaient déjà quitté le Liban, alors que d’autres étaient restées à Beyrouth, où la situation était relativement calme. Elles sont désormais concernées par cette nouvelle procédure", a poursuivi M. Tenenti.

Ces mesures interviennent alors que la population libanaise vit actuellement dans la crainte de représailles iraniennes contre Israël à la suite de l’assassinat, mercredi dernier, du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, abattu à Téhéran. Sans oublier le meurtre de Fouad Chokr, responsable militaire du Hezbollah et conseiller influent de Hassan Nasrallah, survenu la veille à Haret Hreik, au cœur du bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Chokr a été tué par une frappe aérienne israélienne qui a aussi fait quatre morts, dont deux enfants, et 74 blessés.