Le bureau de presse de Riad Salamé a réaffirmé l’engagement de l’ancien gouverneur de la Banque du Liban envers la confidentialité et les principes juridiques, dans le cadre des récents développements judiciaires dont il fait l’objet.

Dans une déclaration datée de jeudi, le bureau de presse de l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations du public concernant sa récente détention sur ordre du Procureur général près la Cour de cassation. Le communiqué a clarifié certains points clés.

Confidentialité de l’enquête

Le bureau de presse a rappelé que l’article 53 du Code de procédure pénale exige la confidentialité des enquêtes et prévoit des sanctions sévères pour toute divulgation d’informations relatives à l’enquête. La défense de M. Salamé s’engage à respecter cette disposition et appelle à la coopération de tous pour garantir l’intégrité de l’enquête.

Coopération objective

M. Salamé a coopéré de manière objective dans plus de 20 affaires pénales à Beyrouth et au Mont-Liban, dans le strict respect du Code de procédure pénale et de l’impartialité des autorités compétentes. Cette coopération se poursuit même après sa détention, démontrant sa volonté de collaborer avec la justice.

Principes juridiques et fondamentaux

Le texte du communiqué rappelle que le Code de procédure pénale reconnaît deux droits: le premier est le droit au silence, sans que ce silence puisse être interprété comme une preuve à charge contre la personne interrogée (article 77 du Code de procédure pénale). Le second droit est la présomption d’innocence tant qu’aucune condamnation définitive n’a été prononcée (paragraphe 2 de l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966).

En conclusion, le bureau de presse de M. Salamé a réitéré son engagement envers les principes du Code de procédure pénale et a appelé tous les acteurs impliqués à les respecter.